Mais qu'est-ce que l'éthique

Voili Voilou, pour que cette rubrique soit considérée comme portant bien son nom, je vais quand même y lancer un sujet sérieux.
Par ce bel après-midi préfigurant une session chaude (dans tous les sens du terme en ce sui me concerne), j'ai tenté de répondre à la question "Qu'est ce que l'éthique?". Je me sui dit qu'il serait intéressant de vous faire partager le fruit de ma réflexion afin que vous puissiez en juger vu que j'ai quand même de gros doutes quant à la pertinence de mes propos et de certains liens que je fais. De plus, j'ai essayé de me limiter à une page et 30 à 40 minutes de réflexion puisque à l'exam, à mon avis, on n'auras pas plus de 2 pages pour répondre et pas plus de 1 heure pour y réfléchir étant donné qu'il faut, aussi, répondre aux autres questions. Alors, votre avis est le bienvenu et vous ne me vexerez certainement pas en étant franc (y ).
Petite précision, pour que vous ne me pensiez pas mort d'avance en Philo: J'ai étudié philo seulement une fois, hier et avant hier. Donc, ma comprhéension ne pourra que s'améliorer avec vos remarques et commentaires.

Citation :

Qu’est-ce que l’éthique?

Nous constatons, depuis quelques dizaines d’années, ce que l’on peut qualifier de « retour à l’éthique ». En effet, nous sommes passés d’une période de rejet de l’éthique à une période de « tout est éthique ». Cela s’accompagne de nombreux préjugés en la matière. Le plus classique est d’associé l’éthique à un système de normes contraignantes, à des règles qui s’imposent à l’individu. Ce qui va à l’encontre du subjectivisme et de l’individualisme caractérisant notre époque et qui mène, donc, à une résistance par rapport à l’éthique.
Or, l’éthique, comporte des normes, certes, mais ne peut se limiter à elles. En effet, l’éthique est bien plus qu’une simple contrainte. C’est une dimension de l’existence qui pousse l’Etre à s’interroger sur son expérience, sur sa vie. En effet, le propre de l’humain est de chercher un sens dans ce qu’il vît. Ainsi, notre vie ne nous apparaît pas comme une simple addition de faits mais bien comme une expérience remplie de sens. La réflexion éthique porte sur l’ensemble de l’existence vue comme comportement, comme agissante. La question éthique par excellence est, donc, celle de la vie bonne, celle qui s’interroge sur la qualité de notre vie en tant qu’être, en tant qu’acteur de celle-ci. Dès lors, l’expérience, le jugement éthique est bien cette tension dynamique qu’il existe entre, d’une part, les situations factuelles auxquelles nous sommes confrontés et, d’autre part, un horizon qualitatif que l’on peut qualifier d’idéal : Ce que la vie bonne devrait être. Et, cet idéal, c’est le Bien. Le Bien à comprendre comme « le préférable ». En effet, ce qui est bien, c’est ce qui est préférable à autre chose.
Dans ce cadre, revenons aux normes. Si elles ne sont pas ce à quoi il faut résumer l’éthique on ne peut cependant pas les éviter lorsqu’on l’évoque. Cependant, grâce à la vision exposée ci-dessus, nous comprenons qu’une norme n’est acceptable que si les faits qui en découlent offrent une certaine qualité d’expérience aux acteurs de notre existence que nous sommes. La norme est donc ce schéma de comportement qui permet de développer les qualités visées. Qualités que l’on qualifie de valeurs en ce sens qu’elles sont une interprétation, une schématisation de ce qu’est le Bien.
Une autre caractéristique de l’éthique est la vision critique, la prise de distance qu’elle nécessite. Effectivement, elle va à l’encontre de toute neutralité. Il s’agit de prendre position face à des faits, de s’engager face à l’expérience afin de ne pas la subir mais de l’orienter vers le préférable, vers le Bien. C’est en ce sens que l’on peut qualifier le jugement éthique d’engagé et engageant. Cette dimension d’engagement est d’ailleurs présente dans de nombreuses organisations telles que MSF ou Amnesty International dont le but est de venir en aide, pour la première, aux victimes, pour la deuxième, aux êtres dont on menace la dignité car nous sommes des êtres vulnérables.
Bref, nous l’avons bien vu, l’éthique ne se résume pas à une simple région de mais bien à une dimension de la vie. Cette vie que nous vivons en tant que sujets et non comme de simples observateurs qui la subissent. La dimension d’action, nous l’aurons compris est, donc, centrale tout comme celle d’une prise de distance critique face à l’expérience vécue. Et c’est parce que, dans le futur, ce sont, entre autres, les cadres que l’université forme qui seront appelés à agir et à endosser des responsabilités dans la société qu’il n’est pas inutile de l’aborder dans le cadre d’une formation.

Pas envie de lire

Je lis déjà assez la journée ... et mes pauvv petits yeux tout fragiles

Mike, si je n'avais passé ma journée sur de l'écopol, je lirais avec grand intéret ton oeuvre qui m'intéresse fortement et me fera surement gagner pas mal de temps

Je la lirai lundi soir

Elle a quelques faiblesses, il faut avouer...